L'Histoire du Massage de la Renaissance au XXème siècle

 

 

En Europe du Nord au XVIème, XVIIème et XVIIIème siècle :

vers une approche physiologique et scientifique

 

Le Massage (Debat-Ponsan)Au Moyen-âge et durant la majeure partie de la Renaissance, le massage est proscrit par la totalité des clergés qui en interdisent la pratique en incitant plutôt le peuple à se tourner vers les prières et à mépriser les plaisirs de la chair. On devra attendre la fin de la Renaissance pour que des médecins mettent de côté ces préjugés et réintroduisent la pratique du massage et de la gymnastique.

Au XVIème siècle, SYMPHORIEN CHAMPIER (1472-1539), médecin de CHARLES VIII et de LOUIS XII, propose d'utiliser le massage pour le traitement « des vieillards, des enfants et des êtres faibles ». PARACELSE (1493-1541), chimiste et médecin suisse, utilise cette forme de thérapie avec succès. En France, le scientifique AMBROISE PARE (1509-1590) reprend les bases anatomiques et physiologiques du massage dans la rééducation de soins post-chirurgicaux, mais ne lui attribue qu'une part infime dans la thérapeutique. De même, LAURENT et JOUBERT étudient le massage en 1582 en reprennant les idées et développements de GUILLAUME DE CHOUL. Enfin, Lord FRANCIS BACON (1561-1626)Ambroise Paré observait que le massage augmente de manière bénéfique la circulation.

Après la découverte de la circulation sanguine en 1619 par le médecin anglais WILLIAM HARVEY (1578-1657), il y a recrudescence de la « thérapie mécanique » du massage et de la gymnastique. Ainsi, NICOLAS ANDRY DE BOISREGARD (1658-1742), doyen de la Faculté de Paris et partisan de la thérapeutique par le mouvement, notant les effets des frictions sur la circulation et la couleur de la peau, a l'idée d'utiliser le massage pour assurer ou maintenir la circulation sanguine. Son contemporain allemand, FRIEDRICH HOFFMANN (1660-1742), enseignant à la l'Université de Halle, publie en 1718 un traité de médecine dont une partie est consacrée à la gymnastique médicale qu'il recommande au Roi de Prusse et à sa cour.

En 1770, JOSEPH CLEMENT TISSOT (1747-1826), chirurgien des armées de Napoléon, publie un livre sur l'exercice physique et mentionne les frictions faites avec les mains, une éponge, une nasse, une flanelle ou une lanière de crin. Il est aussi le premier à parler de pétrissage : « En noyant, en triturant les humeurs arrêtées dans les ligaments des jointures, nous donnons à la circulation une activité qu'elle était en train de perdre. De là, nous pouvons dire que nous empêchons les ligaments de former une masse obstruante qui ferait perdre toute mobilité... ». Du temps de leur suprématie, les armées françaises découvraient les bons effets curatifs des douches-massages d'Aix-les-Bains.

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En Europe du Nord au XIXème siècle : la reconnaissance médicale

 

Pierre PiorryAu XIX ème siècle, PIERRE ADOLPHE PIORRY, un médecin français qui vécut de 1794 à 1879, est le premier, en 1818, à faire des recherches sur les effets "physiologiques" du massage. Il note les réactions sur la peau et ses constituantes, sur les muscles et les jointures et pour la première fois, mentionne les tapotements. Il est connu pour être l'inventeur du plessimètre et de la technique des percussions pour l'exploration clinique des organes internes. Pehr Henrik Ling

Mais c'est surtout le suédois PEHR HENRIK LING (1776-1839), considéré comme le « père de la masso-kinésithérapie », qui dominera le début du XIXème siècle. Il est le fondateur de l'école suédoise basée sur la gymnastique et le massage. A peine diplomé (1797), PEHR HENRIK LING passe sept années à l'étranger : Danemark, Allemagne, France et Angleterre. Bon escrimeur et pratiquant de gymnastique, il retourne en Suède 1804 où il s'installe comme professeur de ces deux disciplines. Il devient ainsi maître d'arme à l'université en 1805. La pratique de ces exercices physiques sont surtout destinés à le soulager de douleurs liés à une santé incertaine et à de violents rhumatismes. Après des études d'anatomie et de physiologie, LING élabore une méthode de gymnastique préconisant une pratique graduelle et adaptée : pédagogique, médicale, militaire et ascétique. Il collabore avec le gouvernement suédois afin de former des professeurs d'éducation physique au sein du Royal Gymnastic Central Institut qui ouvre en 1813 à Stockolm et qu'il dirigera jusqu'en 1836. Sous son impulsion, la gymnastique devient obligatoire dans les écoles suédoises en 1820. Malgré les réactions hostiles des tenants d'une médecine plus conventionnelle, LING est élu en 1831 à l'académie médicale suédoise. Il est également élu à l'académie nationale suédoise en 1835.

Johann Georg MezgerLe Dr JOHAN GEORG MEZGER (1838-1909) fonde son école en Hollande. Il établit ses techniques de massage sur des bases plus physiologiques, ce qui attire le respect des médecins et chirurgiens du temps. De plus, c'est le premier à adopter les termes français qui décrivent les manoeuvres de massage tels qu'on les nomme actuellement (pétrissage, effleurage, friction, etc). C'est aussi à cette époque que le mot « massage » est retenu pour regrouper l'ensemble de ces techniques. Il désignait à l'origine l'action de shampouiner la tête en frottant...

La thèse du Docteur Jacques EstradèreDès 1847, pour la première fois, un médecin des hôpitaux de Paris, le Docteur BOUVIER, spécialiste des maladies de l’enfant, présente la méthode qui guérit des affections neurologiques et qui comprend des séries d’exercices, des mouvements actifs, passifs, du massage et des frictions, montrant ainsi les rapports étroits et indissociables entre la gymnastique et le massage. La thèse inaugurale sur le massage, soutenue en 1863 à Paris par le Dr JACQUES ESTRADERE, constitue une confirmation de l’ancrage du procédé et une tentative de systématisation de la pratique. Cette thèse est le premier ouvrage qui parût dans la littérature française et étrangère sur l’ensemble des manœuvres auxquelles on donne le nom de massage. Enfin, c'est en 1895 en France, avec le Dr LUCAS-CHAMPIONNIERE, chef du service de chirurgie de l'hôpital Beaujon, que le massage s'impose définitivement dans le monde médical, grâce à son ouvrage « Traitement des fractures par le massage et la mobilisation ».

Au tournant du XIXème et XXème siècle se manifeste une hostilité grandissante des médecins envers « ces gens incompétents, garçons de bain des stations d'eau, garçons de salles des hôpitaux, anciens gardes-malades, qui, d'une main ignorante, pétrissent avec d'autant plus d'assurance qu'ils n'en savent moins. Bientôt, dédaignant les conseils du médecin qui les a lancés, ils prennent cabinet et viennent augmenter la corporation des rebouteurs, des rhabilleurs, magnétiseurs et autres ». Parmi les praticiens « qui ont la spécialité de faire des infirmes », il est facile d'établir 2 catégories : la première composée des timides, « de manoeuvres ignorants qui ont de la bonne volonté et qui agissent parce qu'on leur demande d'agir ; frictionneurs », ils sont des aides précieux et peuvent rendre service au corps médical. La seconde est l'ennemi, « elle est composée d'hommes adroits qui ont quelque degré d'instruction et d'éducation se faisant passer pour médecin ».« Ces charlatans intrigants ne reculent devant rien et cherchent à abuser la confiance des pauvres gens ».

En France, la Loi du 30 Novembre 1892 va donner des armes suffisantes pour troubler les illégaux de la profession médicale. Partout, on constate audace, indélicatesse, ignorance. C'est ainsi que le Dr GEORGES DAGRON, assistant du Dr LUCAS CHAMPIONNIERE, présente la corporation des masseurs au Ier Congrès International de médecine professionnelle et de déontologie médicale tenu à Paris en 1900.

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En France au XXème siècle : du tout médecin au masseur-kinésithérapeute

 

Masseur dans un établissement thermalL'apogée de cette chasse au charlatan est atteinte lorsque les masseurs magnétiseurs de la Société Magnétique de France exigent en 1902 une modification de la Loi de 1892 prétendant qu'elle est contraire à l'intérêt du malade. Cette demande, soutenue par certains médecins, s'appuie sur une pétition déposée à la Chambre de 240 000 patients guéris par le massage et le magnétisme. Devant l'empirisme de la théorique mesmérienne sur le magnétisme animal et l'exploitation de la crédulité publique qui en est faîte, les membres des sociétés d'hypnologie, de psychologie et de kinésithérapie s'y opposeront farouchement, soutenus par les syndicats médicaux qui dénoncent l'inefficacité des pratiques précisant que le massage énergétique cache des pratiques sans fondement scientifique réel, mais aussi une prostitution.

Bien que le désir des médecins soit de chercher à annihiler les masseurs, magnétiseurs et « autres parasites », les spécialistes effectuent des propositions constructives mais intéressés devant le constat qu'il est difficile pour ainsi dire impossible de supprimer les aides masseurs : d'une part le massage médical et la kinésithérapie ne peuvent être exercés que par des personnes titulaires du doctorat de médecine, d'autre part seul le massage général, hygiénique, pourrait être réalisé sans ordonnance dans les instituts de bains. Mais la crainte reste de voir ces aides masseurs devenir autonomes.

Ainsi, le Dr P. ARCHAMBAUD, fondateur de l'Ecole Française d'Orthopédie et de Massage (EFOM) en 1889, y enseigne les contre-indications au massage : « Il faut inspirer la terreur aux masseurs de l'accident possible ». Il croit nécessaire la présence de masseurs non médecins, pouvant travailler à bon marché et servir les personnes peu fortunées, les petits employés, les anciens ouvriers... Les malades riches n'hésiteront pas entre le médecin massothérapeute et l'aide-masseur. Parallèlement, l'association Valentin Haüy ouvre en 1906 une école de massage spécialement conçue pour les aveugles et dirigée par le Dr FABRE, dont les élèves se révèlent d'une valeur professionnelle incontestée. A la Faculté de Médecine en 1907 sous l'égide du Pr GILBERT, mais aussi en formation continue, des cours de physiothérapie comprenantSoldats blessés à Verdun l'enseignement du massage sont proposés aux médecins.

La Grande Guerre renforce la légitimité de la kinésithérapie et de la physiothérapie dans le traitement des séquelles des 3 500 000 blessés de guerre, et le concours de masseurs, bénévoles, infimiers et auxiliaires de toute nature, et même les blessés inaptes à retourner au front, sera déterminant pour renforcer le personnel médical en effectif insuffisant. A la fin des hostilités, le gouvernement, reconnaissant du service rendu à la Nation, leur octroie un diplôme d'exercice. Ainsi, en 1924, sous l'action conjuguée des aveugles et des responsables d'écoles, le Diplôme d'Etat d'infirmier-masseur et d'infirmier-masseur aveugle est instauré.

Création de la profession de masseur-kinésithérapeuteEnfin, les professions nouvellement créées de la gymnastique médicale et du massage médical fusionnent pour donner naissance le 30 Avril 1946 au Diplôme d'Etat de Masseur-Kinésithérapeute, conférant à ses titulaires le monopole de ces deux exercices. Depuis lors et encore aujourd'hui, le massage en France reste toujours de la compétence exclusive des masseurs-kinésithérapeutes, qu'il soit à but thérapeutique ou non (article L.4321-1 et R.4321-3 du Code de la Santé Publique).

Sur le plan technique, de nombreuses innovations marquent la première moitié de ce siècle en Europe, principalement en matière de réflexothérapie. JACQUET et LEROY, en 1907, recommandent le massage par pincer dans certains troubles cutanés, massage qui sera dénommé plus tard "massage plastique". CORNELIUS préconise le massage des zones réflexes qu'il appelle "massage de contact". Les manoeuvres de WETTERWALD, utilisées en France en 1912 pour le traitement des névralgies et de la cellulite, sont assez semblables à celles de CORNELIUS. Une physiothérapeute allemande, ELIZABETH DICKE (1884-1952), bouleverse en 1929 les notions déjà établies en développant le massage du tissu conjonctif, le Bindegewebs massage. Cette technique réflexe très spéciale (par traits tirés avec le pulpe des doigts), reprise par KOHLRAUSCH en 1939 et TEIRICH-LEUBE, est pratiquée aujourd'hui par ses nombreux adeptes. LOUIS GROSSI en 1952 et PAUL VOGLER en 1953 proposent leurs méthodes basées également sur le massage réflexe. EMIL VODDER, physiologiste danois, en 1932 puis LEDUC dans les années 1980 ont permis d'élaborer une méthode de stimulation du système lymphatique adaptée aux lymphoedèmes : le Drainage Lymphatique Manuel. Enfin, en 1940, JAMES CYRIAX, un ostéopathe britannique, décrit le Massage Transverse Profond. Aux Etats-Unis, les 3 dernières décennies voient JANET TRAVELL rechercher les Trigger points et IDA ROLF élaborer le Rolfing.

De 1960 à 1970, en réponse au grand virage technologique et pharmacologique de la médecine moderne, on assiste à une véritable renaissance de la médecine holistique et des techniques de massage et de travail corporelles.

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En Amérique du Nord : massage de bien-être et spiritualité

 

John Harvey KelloggDans les années 1850, le massage thérapeutique scientifique de l'école suédoise est apporté aux Etats-Unis par les frères CHARLES et GEORGE TAYLOR. JOHN HARVEY KELLOG (1852-1943), médecin américain et inventeur des corn flakes, fonde le sanatorium de Battle Creek (Michigan) au sein duquel il fit un usage sanitaire de méthodes holistiques, en se focalisant particulièrement sur la nutrition, les lavements, l'exercice, le massage et l'hydrothérapie. Il publie une revue nommée "Good Health" ("Bonne santé") et un livre intitulé "The Art of Massage" en 1895.

En 1927, la New York State Society of Medical Massage Therapists, première institution de massothérapie, est créée. Le 15 Juin 1939 est fondée la Florida State Massage Therapy Association Inc. (FSMTA), actuellement une des plus anciennes organisations de massothérapeutes. Les premiers décrets législatifs sur le massage sont alors édités par l'Etat de Floride. En 1943 nait la Chicago American Association of Masseurs and Masseuses, qui deviendra plus tard l'American Massage Therapy Association (AMTA). En 1949, l'A.M.M. établit le Massage Registration Act.

Au milieu du XXème siècle, de nombreux masseurs aux Etats-Unis travaillaient dans un YMCA (centre de l'Union chrétienne de jeunes gens, qui propose notamment des services d'hébergement) ou dans un établissement de bains publics. Leur rôle était alors de sortir de leur léthargie éthylique, à force de vigoureuses manoeuvres, les fêtards de la veille. Mais le bouleversement idéologique que connurent les "sixties" par le mouvement "hippie" réserva à la pratique du massage une approche complètement détachée de l'esprit rationnel et matériel.

Esalen (les thermes)Cette nouvelle conception du massage se concrétisa par la fondation en 1962 par MICHAEL MURPHY et DICK PRICE de l'Institut Esalen, situé près de Big Sur, en Californie, au bord de l'Océan Pacifique. C'est un centre d'éducation d'inspiration « New Age » et le berceau de la doctrine humaniste. Plus de 500 ateliers multidisciplinaires par an y sont conduits afin d'explorer le "potentiel humain" et le massage y prend une grande place. C'est dans ce lieu qu'est élaboré le Massage Californien ou Sensitive Gestalt Massage. Il est issu d'une psychothérapie, la Gestalt, apparue en Allemagne au début du XXème siècle, qui prône l'expression des émotions et des sentiments enfouis, une vision d'ensemble et une relation entre les différents processus psychopathologiques. Le psychiatre allemand FREDERICK S. PERLS et sa femme psychologue LAURA s'inspirent du médecin et psychanaliste autrichien WILHELM REICH (1897-1957) pour perfectionner la méthode et s'installent à New-York vers 1950 en créant l'Institute for Gestalt Therapy. Puis les époux s'établissent en 1964 à l'Institut Esalen pour 4 ans. C'est là que leurs travaux influeront sur les massothérapeutes de l'institut qui ont alors l'idée d'associer aux techniques du massage suédois la philosophie psychocorporelle de la Gestalt-therapy. Le massage Esalen est né ainsi que le massage néo-reichien et le célèbre massage Californien décrit par LEHNER qui, David Palmer et son prototype de chaise de massagegrâce à MARGARETH ELKE, se structure et se popularise aux Etats-Unis comme en France à partir des années 1980.

C'est dans cette même décennie qu'est fondée l' Association of Bodywork and Massage Practitioners. En 1982, DAVID PALMER expérimente le massage assis sur chaise ergonomique dont les techniques se basent sur le massage traditionnel japonais du Amma. Cette séquence structurée, courte (généralement 15 minutes, le sujet restant habillé), peut être considérée comme une innovation par l'ouverture du marché du massage qu'elle suscite. Elle permet aux massothérapeutes de "sortir" de leur cabinet et d'apporter facilement le massage de bien-être au sein des entreprises, des aéroports, des centres commerciaux, des évènements publics, voire même au bord des aires d'autoroute...

En 1991, le Touch Research Institut, premier laboratoire de recherche scientifique consacré au massage, voit le jour à l'Université de Miami. En 1992 est créée la National Certification. Actuellement, la massothérapie est réglementée dans 19 États américains et dans trois provinces canadiennes. Au Québec les praticiens sont regroupés dans plus de dix associations diverses.

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Sources bibliographiques :

  1. « Massages pour le sport et le bien-être », PLOUVENEZ Jean-Louis, Ed. Amphora, 2004.
  2. « Massages », DUFOUR Michel, Encyclopédie Médico-Chirurgicale (Elsevier), 1996.
  3. « Massage réflexe et autres méthodes de thérapie manuelle réflexe », GALLOU J.J., GRINSPAN F., Encycl Méd Chir (Elsevier), 1997.
  4. « Le Massage », LIDELL Lucinda, Ed. Laffont, 1985.
  5. « Les Massages pour les Nuls », CAPELLINI Steve & VAN WELDEN Michel, Ed. First, 2005.
  6. « La Kinésithérapie », Encyclopédie Hachette Multimédia, Ed. Hachette Livre, 1998.
  7. « The History of Massage », CALVERT Robert, Ed. Healing Arts Press, 2002.
  8. « Physiothérapie », MONET J., Annales de Kinésithérapie T.24, N° 4, p. 197-203, Ed. Masson, 1997.
  9. « Emergence de la Kinésithérapie en France à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle », MONET Jacques, Thèse de Doctorat en Sociologie, Université de Paris I - Panthéon Sorbonne, 2003.
  10. «La profession des masseurs kinésithérapeutes de la nuit des temps à nos jours », COMON J.L., Cahiers de Kinésithérapie, 1996.

Sources internet :

  1. Wikipedia : www.wikipedia.org.
  2. « Techniques : le massage classique », Fédération Suisse des Masseurs : www.fsm.ch.
  3. « Massothérapie : les massages », Relaxsens : www.relaxsens.com.
  4. « History of Massage », Relaxing Moments : www.massagemoments.com.
  5. « Massothérapie » et autres massages, PasseportSanté : www.passeportsante.net.
  6. « L'ADERF, le cadre historique de 1847 à 1946 », IFMK de l'ADERF : www.aderf.com.

 

© 2007 Florent DELES